Disposable heroes

En écoutant cette chanson, deux idées me sont venues à l’esprit.

La première : que c’est grâce à la bombe atomique que nous avons pu mettre fin à ce cauchemar qu’est la guerre. Cela ne s’est pas fait d’un coup, mais la dissuasion nucléaire a permis d’éviter un certain nombre de guerres – à commencer, peut-être, par une guerre chaude entre le bloc USA et le bloc communiste -, illustrant une fois de plus la pertinence de l’adage romain si vis pacem para bellum. Peut-être même que la bombe atomique a davantage rendu service à l’Occident que le système social de l’Etat-providence. La première a permis la suspension des guerres « à l’ancienne », une fin progressive de l’envoi à la mort des jeunes individus (qu’il faudra, hélas, peut-être renouveler, la bombe atomique ne permettant guère la résolution de nos problèmes de colonisation démographique !), la seconde a attiré des dizaines de millions de parasites incultes et d’improductifs venus du Sud.

La seconde idée est en lien avec un article de journal que j’ai lu il y a quelques années. Il parlait de SOS-Racisme, et prenait l’exemple d’un trio de militants black-blanc-beur (évidemment) ; le blanc de service, un dénommé Cyril, se vantait d’utiliser son physique « qui passe bien partout » (grand blond aux yeux bleus – remarquons le sous-entendu sur les HLPSDNH) pour coincer les employeurs malpensants. Ce Cyril faisait fureur, paraît-il, lors des testings, en raison de son physique avantageux… et il rapportait aussitôt les vilains employeurs qui le préféreraient à ses collègues blacks-beurs. Il serait très bien décrit par le refrain de la chanson :

Soldier boy, made of clay
Now an empty shell
Twenty one, only son
But he served us well
Bred to kill, not to care
Just do as we say
Finished here, Greeting Death
He’s yours to take away

Élevé pour participer à la dissolution de l’Occident, pas pour « care about it« , c’est un militant débile qui fait ce qu’on lui dit et qui finira peut-être jugé comme collaborateur si certaines choses changent par des basculements plutôt que des réformes.

Au moins, le soldat américain engagé au Vietnam servait la vie de l’Occident et la liberté. Qu’on le veuille ou non. Alors que là… niet. Les deux ne se valent pas, si l’on doit les juger.

A propos lanternier

Trop de choses à dire pour un si petit espace. Donc, autant ne rien dire, ce sera plus facile.
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